
Introduction : Le tatouage est populaire, une réglementation bien encadrée est absente
Aujourd’hui, près d’un(e) Français(e) sur cinq est tatouĂ©(e). C’est un art, une culture, mais aussi un acte qui engage directement la santĂ© et la sĂ©curitĂ© des citoyens(nes).
Pourtant, le mĂ©tier de tatoueur(se) demeure paradoxalement l’un des moins encadrĂ©s de l’artisanat. Actuellement, une simple formation Ă l’hygiène de quelques heures suffit pour s’installer. RĂ©sultat : n’importe qui peut s’improviser tatoueur(se), souvent dans l’ombre et sans la moindre garantie de compĂ©tence ou de sĂ©curitĂ© pour le client.
Notre Action : Un appel simple, pragmatique et SANS coĂ»t pour l’État
Fort de ce constat, et après 20 ans d’attentisme et de tentatives infructueuses pour rĂ©former le secteur, nous avons dĂ©cidĂ© de continuer notre combat pour obtenir un statut. De passer Ă l’action en changeant l’angle det tir En tant que professionnel et reprĂ©sentant des associations Tatouage et Partage, nous avons soumis aux dĂ©putĂ©s, sĂ©nateurs et ministres une proposition de rĂ©gulation concrète et immĂ©diatement applicable.
Notre proposition se fonde sur trois piliers simples pour garantir la sécurité et la qualité :
L’Attestation professionnelle de 2 ans : Finis les stages Ă©clairs ! Nous rĂ©clamons une formation pratique minimale de deux ans effectuĂ©e exclusivement dans des salons agréés. C’est la seule façon d’assurer la transmission des compĂ©tences techniques et sanitaires sur le terrain. De freiner l’ouverture ingĂ©rable des salons de tatouage.
Le Registre National : La crĂ©ation d’un registre des salons formateurs permettra aux autoritĂ©s de contrĂ´le (ARS, inspection) de vĂ©rifier la validitĂ© des attestations et d’assurer le respect des règles sanitaires.
Le Contrôle du matériel : Pour lutter efficacement contre le marché noir et les pratiques clandestines, le matériel (aiguilles, encres) doit être réservé uniquement aux tatoueurs professionnels.
Un Argument qui compte : coût zéro pour la Nation
Le point clĂ© que nous avons transmis aux Ă©lus(es) est celui-ci : ce dispositif est immĂ©diatement applicable et n’a aucun coĂ»t public. Nous ne demandons ni la crĂ©ation d’Ă©coles d’État, ni l’homologation de diplĂ´mes complexes. Nous nous appuyons sur l’expertise et la structure des salons professionnels dĂ©jĂ existants.
Kalil Moktar : « Notre proposition permet de protĂ©ger les citoyens tout en offrant une reconnaissance lĂ©gale claire au mĂ©tier. Après plus 15 ans de tentatives, nous proposons la solution la plus rĂ©aliste, celle qui fonctionne en s’appuyant sur les professionnels dĂ©jĂ Ă©tablis.»
📣 C’est le moment de nous soutenir !
Le travail politique est en cours, mais nous avons besoin de la force de la communauté. La réussite de ce projet passe par la mobilisation de tous : professionnels et citoyens tatoués.
Nous vous demandons :
Lisez la proposition complète : DĂ©couvrez l’intĂ©gralitĂ© de la lettre que nous avons soumise aux parlementaires pour comprendre tous les enjeux et les rĂ©ponses aux objections.
Partagez massivement : Partagez cet article sur tous vos réseaux. Montrez aux députés, sénateurs et aux médias que ce sujet concerne près de 20 % de la population française.
Interpellez vos Ă©lus : Si vous connaissez votre DĂ©putĂ© ou votre SĂ©nateur, contactez-le pour l’informer de cette initiative qui vise la protection de ses Ă©lecteurs.